Et oui, j'entame actuellement ma troisième journée sans tabac et je dois avouer que j'en arrache sur un moyen temps ! Contrairement à plusieurs ex fumeurs, j'aimais bien fumer. Je n'y voyais aucun négatif mis à part sur ma santé à long terme et je disais toujours qu'il faudrait un évènement majeur pour me faire arrêter. J'adorais chaque cigarette et aucune d'entre elles étaient `dégueulasses` peu importe où et quand je m'en allumais une. Elles étaient tous très bonnes et je ne me préoccupais pas vraiment de l'effet néfaste qu'elles avaient sur mon système. J'ai allumé ma première cigarette à 11 ans et, depuis ce jour, j'avais jamais réellement essayé de m'en débarrasser parce qu'elle me faisait passer le temps quand j'attendais le bus le matin pour aller à l'école, me calmait quand mes amis me faisaient chier et devenait ma meilleure amie lorsque j'étais prit dans le trafic ! Pourtant, je n'avais aucun mal à passer une journée complète sans fumer, même que je le faisais assez régulièrement et j'étais, ce qu'on appelle, une très grosse fumeuse (soit un paquet par jour). Pour être honnête, si j'arrivais à ne pas fumer pendant une journée entière, c'était, selon moi, parce que je savais que je pouvais m'en allumer une quand je le voulais.
Quand j'ai écrasé ma dernière cigarette dans la nuit de Lundi à minuit pile, dix minutes plus tard et j'avais DÉJÀ envie d'en fumer une autre. Je crois que c'est seulement parce que, maintenant, je savais que ça m'était interdit et que plus jamais j'allais pouvoir en regoûter une de toute ma vie ! C'est quand même spéciale lorsque tu entames ta 10e années de fumeurs et que, du jour au lendemain, tu n'as plus le droit. C'est surtout une question d'habitude qui doit partir. Mes parents ont dû enlever les cigarettes qui traînaient un peu partout dans la maison parce que, aussitôt que j'arrivais près d'un paquet, je m'en prenais une par habitude. Et quand j'arrivais pour l'allumer, je me disais : `Calice, c'est vrai ! J'fume pu moé...`
Ce qui est difficile, à ce qu'il parait, ce sont les trois premières journées et, du moins où j'en suis, j'approuve à 110% ! Je commence à peine le troisième jour et j'ai eu l'impression de mourir, comme si mon âme voulait sortir de mon corps et ce n'est pas des blagues. Alors à tous les non-fumeurs qui disent : `Ben là, t'as juste à arrêter d'fumer`... ALLEZ CHIER, SINCÈREMENT ! C'est le truc le plus difficile que je dois surmonter jusqu'à présent dans ma vie. Et, au risque de passer pour une sans coeur, même le décès de mon meilleur ami à été moins `rushant` et je suis très sérieuse. J'ai réellement eu le `feeling` à plusieurs reprises que j'allais y passer. Littéralement. Et même encore maintenant, ça ne s'est pas tout à fait passé. Je dors constamment car je me sens épuisé et je n'ai plus aucun énergie. Je me couche en finissant de travailler et me lève lorsque je dois retourner au travail. Je me réveille souvent en plein milieu de la nuit tout en sueur où glacé comme un Mr. Freeze. J'ai des maux de tête, des maux de coeur, je suis étourdie et j'ai de la misère à marcher tout juste après avoir sortie du lit. J'ai des sautes d'humeur abominables et des crises d'anxiété qui ne veulent pas partir. Je me rappelle que ma deuxième nuit sans tabac était atroce ! Je me suis réveillé en pleine nuit et je me suis mise à pleurer. Comme ça. Pour rien. Et ce n'était pas les petites larmes cutes d'une fillette de 8 ans quand elle se fait bousculer par son petit frère. Nenon ! C'était les grosses crises d'une fille qui se fait battre, limite là ! Le pire c'est que j'exagère même pas... Échapper une boîte de cure-dent c'est chian mais échapper une boîte de cure-dent quand tu es en processus pour arrêter de fumer, c'est la fin du monde !
Je suis encore dans ma phase `crise d'hystérie, pleure parce qu'elle pense que tout le monde est contre elle et dort autant qu'une personne dans le coma`, mais le mal physique s'estompe peu à peu. Après avoir su c'était quoi le sentiment de recevoir une vingtaine de coups de couteaux dans le corps, mettons que je vais me tenir assez loin des quartiers louches de Montréal parce que... ÇA FAIT MAL EN TABARNAQUE !
Je ne sais pas encore combien de temps je vais tenir, si c'est définitif ou si je vais recommencer d'ici une heure. Tout ce que je sais c'est que, si ça serait à recommencer, je ne le referais pas. C'est triste et certaines personnes ne seront pas d'accord avec ce que je dis parce que `je prône presque la cigarette` mais je m'en contre calice. Je suis honnête. Je n'ai pas arrêté de fumer parce que JE le voulais. Non. J'ai cessé de fumer en grosse partie à cause que mon amoureux a, lui aussi, écrasé sa dernière cigarette il y a environ deux semaines et qu'il me tapait sur les nerfs avec les mots ; `COMBATTRE SES ADDICTIONS`. Tant mieux si ça fonctionne pour moi. Si je réussi à ne pas toucher une cigarette pendant une semaine... et bien ça me fera une semaine de plus à vivre dans ma vie !
Pour terminer, je tiens à féliciter tout ceux et celles qui ont arrêtés de fumer et qu'ils n'ont pas recommencer. Je dois admettre que vous avez tout mon respect pour posséder une telle force et une aussi grande volonté !
Ce qui est difficile, à ce qu'il parait, ce sont les trois premières journées et, du moins où j'en suis, j'approuve à 110% ! Je commence à peine le troisième jour et j'ai eu l'impression de mourir, comme si mon âme voulait sortir de mon corps et ce n'est pas des blagues. Alors à tous les non-fumeurs qui disent : `Ben là, t'as juste à arrêter d'fumer`... ALLEZ CHIER, SINCÈREMENT ! C'est le truc le plus difficile que je dois surmonter jusqu'à présent dans ma vie. Et, au risque de passer pour une sans coeur, même le décès de mon meilleur ami à été moins `rushant` et je suis très sérieuse. J'ai réellement eu le `feeling` à plusieurs reprises que j'allais y passer. Littéralement. Et même encore maintenant, ça ne s'est pas tout à fait passé. Je dors constamment car je me sens épuisé et je n'ai plus aucun énergie. Je me couche en finissant de travailler et me lève lorsque je dois retourner au travail. Je me réveille souvent en plein milieu de la nuit tout en sueur où glacé comme un Mr. Freeze. J'ai des maux de tête, des maux de coeur, je suis étourdie et j'ai de la misère à marcher tout juste après avoir sortie du lit. J'ai des sautes d'humeur abominables et des crises d'anxiété qui ne veulent pas partir. Je me rappelle que ma deuxième nuit sans tabac était atroce ! Je me suis réveillé en pleine nuit et je me suis mise à pleurer. Comme ça. Pour rien. Et ce n'était pas les petites larmes cutes d'une fillette de 8 ans quand elle se fait bousculer par son petit frère. Nenon ! C'était les grosses crises d'une fille qui se fait battre, limite là ! Le pire c'est que j'exagère même pas... Échapper une boîte de cure-dent c'est chian mais échapper une boîte de cure-dent quand tu es en processus pour arrêter de fumer, c'est la fin du monde !
Je suis encore dans ma phase `crise d'hystérie, pleure parce qu'elle pense que tout le monde est contre elle et dort autant qu'une personne dans le coma`, mais le mal physique s'estompe peu à peu. Après avoir su c'était quoi le sentiment de recevoir une vingtaine de coups de couteaux dans le corps, mettons que je vais me tenir assez loin des quartiers louches de Montréal parce que... ÇA FAIT MAL EN TABARNAQUE !
Je ne sais pas encore combien de temps je vais tenir, si c'est définitif ou si je vais recommencer d'ici une heure. Tout ce que je sais c'est que, si ça serait à recommencer, je ne le referais pas. C'est triste et certaines personnes ne seront pas d'accord avec ce que je dis parce que `je prône presque la cigarette` mais je m'en contre calice. Je suis honnête. Je n'ai pas arrêté de fumer parce que JE le voulais. Non. J'ai cessé de fumer en grosse partie à cause que mon amoureux a, lui aussi, écrasé sa dernière cigarette il y a environ deux semaines et qu'il me tapait sur les nerfs avec les mots ; `COMBATTRE SES ADDICTIONS`. Tant mieux si ça fonctionne pour moi. Si je réussi à ne pas toucher une cigarette pendant une semaine... et bien ça me fera une semaine de plus à vivre dans ma vie !
Pour terminer, je tiens à féliciter tout ceux et celles qui ont arrêtés de fumer et qu'ils n'ont pas recommencer. Je dois admettre que vous avez tout mon respect pour posséder une telle force et une aussi grande volonté !